Hydrates de méthane
Au cours de ce TPE nous analysons les hypothèses évoquées généralement en présentant premièrement en quoi elles seraient valables, puis en étudiant leurs éventuels défauts. Il est donc normal que notre étude semble « contradictoire » à développer une hypothèse pour la réfuter immédiatement après.
Une des hypothèses les plus récentes concernant le Triangle des Bermudes est celle du géologue sibérien Igor Yeltsov. En effet, ce scientifique qui a cherché a expliquer l'existence des cratères géants du Yamal et a mis en relation ces cratères et la zone mystérieuse des Bermudes. Il a émit l'idée que des hydrates de méthanes seraient relachés en profondeur au niveau du Triangle et que ces derniers seraient responsables du naufrage des navires.
Les hydrates de méthane sont des solides extrêmement instable qui sont localisés principalement dans les régions du pergélisol (des terres gelées en permanence) et dans les fonds marins, constitués d'une fine "cage" de glace emprisonnant des molécules de méthane. Ils ne sont stable qu'à de fortes pressions et à de faibles températures, ce qui est le point de départ de l'hypothèse d'Igor Yeltsov.
Le méthane est un gaz naturel qui peut être formé par le processus de méthanisation, une fermentation de matières organiques en méthane. La formation de méthane dans les sédiments marins est donc possible et avérée, grâce aux restes organiques d'être vivants. Ainsi, l'hydrate de méthane peut se former dans les fonds marins, si les conditions nécessaires à sa stabilité sont remplies.
Il suppose en effet que pour une raison ou une autre les conditions de stabilité des hydrates ne seraient par moment plus atteintes et que les hydrates se sublimeraient donc et libèreraient ainsi le méthane contenu en leur sein. Or, 1 m3 d'hydrates peut contenir jusqu'à 164 m3 de méthane, ce sont donc des quantités phénoménales de gaz qui peuvent ainsi être libérés ainsi.
La suite de son hypothèse n'est que logique, le méthane, moins dense que l'eau, remonterait à la surface et, en faisant baisser la densité de l'eau, entraineraient donc le naufrage du bateau qui ne pourrait plus flotter sur cette eau ayant une densité diminuée.
Cette hypothèse tient la route mais aucune preuve ne vient l'étayer, elle ne se base que sur des supositions, ce qui est trop peu pour conclure de ses capacités à expliquer ce mystère.
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