Tectonique des Plaques

Au cours de ce TPE nous analysons les hypothèses évoquées généralement en présentant premièrement en quoi elles seraient valables, puis en étudiant leurs éventuels défauts. Il est donc normal que notre étude semble « contradictoire » à développer une hypothèse pour la réfuter immédiatement après.

I/ Tectonique des plaques, principes général.

L'écorce terrestre est composée de plusieurs couches qui "flottent" à la surface. La dérive de ces plaques est due au phénomène de convection : certaines zones des plaques se désintègrent et chauffent et montent vers la surface tandis que les plaques qui se refroidissent s'enfoncent vers les profondeurs. Les conséquences sur la surface sont la création de "plaques" cassantes de zone terrestre. On parle alors du phénomène de tectonique des plaques.

Il y a 12 plaques tectoniques, dont une qui se trouve au niveau des Bermudes, la plaque "Caraïbes". Ces plaques ont donc des mouvements proportionnels aux mouvements de l'écorce terrestre, même si ces mouvements sont quasiment insignifiants (1cm/an vers le Nord-Est pour la plaque Caraïbes). Ces mouvements sont alors à l'origine de "frottements" entre les plaques, et ces chocs sont à l'origine de séismes ou tremblements de terre le long des frontières des plaques

II/ Séismes et subduction dans les Bermudes.

La plaque tectonique des Caraïbes ayant ses frontières au niveau de la zone des Bermudes, cela explique le grand nombre de tremblements de terre à cet endroit. Ces tremblements de terre sont l'élément déclencheur de cette hypothèse du méthane. La zone des Bermudes disposant de stock d'hydrates de méthane important dans les sous-sols sous marins, ces séismes sont à la fois acteurs de la libération du méthane et de sa création.

Comme vu précédemment, le méthane est formé par la fermentation de sédiments ou de matière organique dans les fonds marins. Les séismes permettent d'apporter la pression et la chaleur nécessaires à cette fermentation. La subduction est la plongée d'une plaque lithosphérique due à son refroidissement au contact de l'océan. Avant de plonger vers les profondeurs et l'asthénosphère sous jacente, la plaque se trouvant à la surface, de nombreux sédiments se posent dessus. Lors de la plongée, certains de ces sédiments restent sur la plaque et peuvent ensuite fermenter et former du méthane. La formation d’hydrates de méthane n’est alors qu’une question de condensation due à la stabilité de température et de pression décrite dans les Généralités.

Les séismes pourraient expliquer la libération du méthane, ces glissements de terrain ou chocs libèreraient le méthane instable dans l'eau qui remonterait ensuite vers la surface non plus sous la forme d'un solide mais d'une énorme ou d'une multitude de bulles de gaz de méthane.

La question du naufrage du navire est donc bien plus compréhensible une fois que l'on sait que des grandes quantités de méthane peuvent ainsi ressurgir de terre sans signe avant-coureur